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Cette année, votre prime d’assurance risque d’augmenter… Pourquoi?

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En 2018, Dame Nature a fait la vie dure aux assureurs

Dans un article paru récemment dans Le Journal de l’Assurance, on fait mention des conditions météorologiques extrêmes en 2018 qui, au Canada, ont entraîné des dommages assurés de 1,9 milliard de dollars.

2018 s’avère être la quatrième année la plus coûteuse en sinistres, et ce, depuis que les statistiques à cet effet sont disponibles. Les tempêtes de verglas, les inondations et les tornades en sont la principale cause.

Voici les chiffres par région ou province :

  • JANVIER – Tempêtes hivernales et inondations dans l’Est du Canada / 54 M$
  • FÉVRIER – Tempêtes et inondations dans le Sud de l’Ontario et au Québec / 57 M$
  • DÉBUT AVRIL – Tempêtes en Ontario et au Québec / 85 M$
  • MI-AVRIL – Verglas en Ontario / 190 M$
  • MAI – Tempêtes de vent en Ontario et au Québec / 410 M$
  • ÉTÉ – Tempêtes estivales dans les Prairies / 240 M$
  • AOÛT – Inondations en Ontario / 80 M$
  • OCTOBRE – Tornades en Ontario et au Québec / 295 M$
  • DÉCEMBRE – Tempêtes hivernales en Colombie-Britannique / 37 M$

Le Bureau d’assurance du Canada estime que pour chaque dollar versé par les assureurs en indemnités d’assurance résidentielle et entreprise, les gouvernements canadiens versent 3 $ pour réparer les infrastructures publiques endommagées.

Davantage de réclamations et des coûts de réparation plus élevés

L’assurance automobile et l’assurance véhicule récréatif sont aussi touchées par ces mêmes conditions météorologiques extrêmes, et ce, depuis 2016. On n’a qu’à penser aux inondations, tempêtes de vent et tornades qui ont toutes causé des dommages au parc de VR à travers la province.

De plus, tout comme les voitures, les VR sont maintenant dotés d’équipements de sécurité de plus en plus sophistiqués pour aider, entre autres, à la conduite de ceux-ci. Cela n’est pas sans avoir un impact sur le coût des sinistres puisque, par exemple, les anciens auvents à manivelle sont désormais remplacés par des auvents électriques avec capteurs de vent. Les coûts de remplacement sont donc le double.

Parmi les autres facteurs alarmants, la fréquence des collisions dites simples qui représentent 30 % des coûts des sinistres. Ces collisions sont principalement causées par le manque d’expérience du conducteur qui n’est pas habileté à manœuvrer une unité aussi longue (entrées, stations-service, virages en ville, etc.).

En réalité, les véhicules sont de plus en plus longs et, malheureusement, aucun permis ou cours de conduite n’est exigé avant de permettre de prendre la route. Rajoutons aussi que, peu importe l’expérience du conducteur, personne n’est à l’abri de l’éclatement d’un pneu ou de l’affaissement du sol en bordure de route lorsque le poids du VR est trop élevé.


Jackie Beaudoin, Leclerc Assurances et Services Financiers
Source : Article paru dans le Journal de l’assurance du 19 janvier 2019 / Aviva