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Conduire en hiver : Et si nous passions de la théorie à la pratique?

Conduire en hiver : Et si nous passions de la théorie à la pratique

Conduire en hiver : Et si nous passions de la théorie à la pratique?

Pour la plupart d’entre nous, l’hiver représente une source de stress énorme car la sécurité de notre trajet est constamment menacée.  Nous ne pouvons pas empêcher la neige de tomber ni le sol de geler, mais nous pouvons toutefois adapter notre conduite afin d’éviter que le pire ne survienne.  Oui, il existe des façons plus intelligentes de se comporter sur la route en hiver et nous vous invitons ici à en prendre connaissance et, surtout, à passer de la théorie à la pratique.

La conduite sur les routes

  • Tout d’abord, à quoi bon prendre des risques. Pourquoi ne pas repousser le voyage si les conditions météorologiques ne sont pas bonnes?
  • Il faut toujours tenir quelqu’un informé de notre itinéraire et de notre heure prévue d’arrivée. (Ne laissons pas notre cellulaire dans le véhicule car les piles gèleront.)
  • Habillons-nous chaudement et portons des vêtements confortables.  Ainsi, si nous nous retrouvons dans le décor, nous serons davantage parés à nous sortir du pétrin.
  • Portons des lunettes de soleil lors des journées ensoleillées car la réverbération de la lumière sur la glace et la neige peut rendre la vision difficile.
  • Les limites de vitesse affichées sont établies en fonction de conditions routières idéales; il est donc primordial de réduire sa vitesse de conduite pour s’adapter, par exemple, à une chaussée glissante. Attention :  Les ponts en acier et en béton sont habituellement glacés, même lorsque le tablier est déneigé (car les ponts ouverts se refroidissent plus rapidement que la route, qui tend à être isolée par la terre ferme).
  • Laissons une plus grande distance entre notre véhicule et celui qui nous précède. La distance de freinage sur une chaussée glacée est le double de celle sur une route sèche.
  • Restons dans la voie de droite, sauf lors des dépassements. Que l’on circule sur l’autoroute ou sur une route secondaire, la position de repli la plus sécuritaire se trouve à droite. Pourquoi? Cette position permet de libérer rapidement la chaussée sans craindre de rencontrer un véhicule en sens inverse.
  • Il faut ralentir lorsque nous nous approchons d’une intersection glacée ou enneigée.
  • Soyons patients et ne dépassons les autres voitures que lorsqu’il est sécuritaire de le faire.
  • En cas de dérapage, restons calme et regardons dans la direction où nous voulons aller en braquant le volant dans cette direction. NE PAS FREINER ET NE PAS ACCÉLÉRER!

Coincés dans la neige

  • Si nous restons pris dans la neige, évitons les efforts exténuants et la surexposition au froid.
  • Restons à l’intérieur de notre voiture en cas de poudrerie. Ne sortons pas de notre voiture pour demander de l’aide à moins de pouvoir obtenir cette aide tout près et seulement si nous pouvons marcher en toute sécurité.
  • Faisons fonctionner nos clignotants ou utilisons des torches de signalisation. Nous pouvons également placer un morceau de tissu de couleur vive sur l’antenne de la voiture pour la rendre plus visible pendant le jour.
  • Faisons fonctionner occasionnellement le moteur de notre véhicule (environ 10 minutes par heure) pour nous réchauffer (et économiser l’essence). Assurons-nous que le tuyau d’échappement n’est pas obstrué par la neige et laissons la fenêtre du côté opposé au vent entre-ouverte afin de prévenir l’accumulation de monoxyde de carbone lorsque le moteur est en marche.
  • Recroquevillons-nous sous une couverture. S’il y a plus d’une personne dans la voiture, partageons la couverture. Deux personnes qui partagent une même couverture se garderont au chaud plus facilement que si chacun est enroulé dans sa propre couverture.
  • Il faut porter un chapeau et un foulard. La tête et le cou sont les principaux points de perte de chaleur du corps.
  • Attention aux premiers signes d’engelures et d’hypothermie. Il ne faut pas dormir.  S’il y a plus d’une personne dans la voiture, dormons à tour de rôle.
  • Ne gardons pas la même position trop longtemps. Il faut faire des exercices qui favorisent la circulation. Bougeons les bras et les jambes, frottons nos mains, etc.

La trousse de conduite hivernale

Une trousse de conduite hivernale bien préparée permet d’affronter toutes les situations d’urgence. Elle devrait contenir :

  • Des chaînes conçues spécialement pour les pneus de votre véhicule
  • Un sac de sable ou de calcium (ou de litière)
  • Un câble de remorquage
  • Des plaques d’aide à la traction
  • Une pelle
  • Un balai à neige
  • Un grattoir
  • Des câbles de démarrage
  • Des dispositifs d’avertissement comme des torches de signalisation ou des feux de secours
  • Du liquide dégivreur de conduites d’essence (méthanol, également appelé alcool méthylique ou hydrate de méthyle)
  • Quelques litres en surplus de liquide lave-glace résistant aux températures les plus froides
  • Des serviettes en papier
  • Une lampe de poche et des feux clignotants portables (avec des piles de rechange)
  • Une couverture
  • Des vêtements de rechange dont une tuque, des pantalons coupe-vent et des bottes chaudes
  • Une trousse de premiers soins
  • Des barres tendres (au chocolat, aux fruits, etc.), de l’eau et d’autres aliments de secours
  • Des allumettes et des chandelles de secours – à utiliser seulement quand une fenêtre est ouverte afin de prévenir l’accumulation de monoxyde de carbone
  • Des cartes routières
  • Des dispositifs ou des pancartes de signalisation d’urgence ou d’appel à l’aide de couleurs vives

Jackie Beaudoin, Leclerc Assurances et Services Financiers
Source:  Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail