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Le chauffage au bois : Fort agréable, mais qu’en est-il pour la santé et l’environnement?

Le chauffage au bois : Fort agréable, mais qu’en est-il pour la santé et l’environnement?

Le chauffage au bois : Fort agréable, mais qu’en est-il pour la santé et l’environnement?

Avec l’arrivée des grands froids, on ne peut s’empêcher de penser à un bon feu de bois ou de foyer pour nous réchauffer le corps et le coeur.  C’est un fait bien connu que le feu a ce quelque chose de très réconfortant et, pourtant, lorsqu’on creuse un peu plus loin pour voir au-delà des avantages reliés à l’ambiance ou au confort, nous risquons d’être surpris de constater que notre petit feu du vendredi soir n’est pas aussi inoffensif qu’on voudrait bien le croire.

La fumée provenant du chauffage au bois pollue l’air : intérieur et extérieur

En effet, chaque fois que nous faisons une attisée, il s’en dégage une fumée composée de plus d’une centaine de substances toxiques différentes qui, en plus d’affecter l’air intérieur de notre demeure, peuvent aussi s’infiltrer dans les résidences du voisinage.

Vous l’ignoriez peut-être mais, en hiver, le smog est causé par une forte concentration de particules fines provenant principalement du chauffage au bois résidentiel.

D’ailleurs, lors d’un avertissement de smog, il est strictement interdit d’utiliser tout type d’appareils de chauffage au bois sauf en cas de panne électrique de plus de trois heures.

Les effets de la fumée reliée au chauffage au bois sur la santé

Les études à ce sujet sont assez récentes, mais elles démontrent clairement le lien entre le chauffage au bois et de nombreux problèmes de santé.

Le chauffage au bois n’affecte pas seulement la qualité de l’air à l’intérieur de notre maison et celle à l’extérieur, la fumée issue de la combustion du bois est nocive pour tout le monde.  Cependant, certaines personnes y sont plus sensibles :

  • Les personnes souffrant de maladies chroniques cardiaques ou respiratoires peuvent voir leurs symptômes aggravés en respirant les particules fines.
  • Les personnes âgées qui souffrent plus souvent de maladies chroniques.
  • Les enfants dont leurs systèmes respiratoire et immunitaire sont en plein développement. Leur rythme respiratoire plus élevé peut leur faire absorber plus de polluants, quand l’air est pollué.

On peut donc parler d’aggravation de l’asthme, de bronchite infantile et de cancer pulmonaire.

Effets de certains contaminants lorsque leur concentration est trop élevée dans l’air

  • Monoxyde de carbone (CO) – Maux de tête, nausées, étourdissements et aggravation de l’angine chez les personnes ayant des problèmes cardiaques
  • Composés organiques volatils (COV) – Irritation des voies respiratoires et maux respiratoires; certains COV sont cancérigènes (ex. : benzène)
  • Acroléine et formaldéhyde – Irritation des yeux et des voies respiratoires
  • Particules fines (PM2,5) – Irritation des voies pulmonaires, aggravation des maladies cardiorespiratoires et mortalité plus hâtive
  • Oxydes d’azote (NOx) – Irritation du système respiratoire, douleur lors de l’inspiration, toux, oedème pulmonaire
  • Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) – Certains HAP sont considérés comme mutagènes ou cancérigènes ou sont soupçonnés de l’être
  • Dioxines et furannes – Cancérigènes probables

Que faire pour réduire l’impact

Voici des solutions pour réduire notre impact sur la qualité de l’air de notre quartier :

  • Tout d’abord, il faut réduire l’utilisation que nous faisons de notre chauffage au bois en utilisant, par exemple, une autre source de chauffage. Cela signifie donc aussi que l’utilisation que nous faisons pour « le plaisir seulement » doit définitivement être aussi révisée à la baisse.
  • Veillons à ne brûler ni ordures, ni plastique, ni bois peint ou traité car ceux-ci libèrent des produits toxiques.
  • Utilisons un bois dur qui a séché au moins six mois, comme le chêne, l’érable ou le bouleau, plutôt qu’un bois mou comme le sapin, le pin ou l’épinette pour réduire la quantité de contaminants émis dans l’air et limiter la production de créosote qui encrasse les parois et cause souvent des feux de cheminée.
  • Nous pouvons aussi envisager de remplacer notre foyer ou notre poêle à bois conventionnel par un foyer ou un poêle électrique. L’électricité n’émet pas de contaminants.  De plus, dans la mesure où il n’y a pas de cheminée, 100 % de la chaleur émise par ces appareils reste à l’intérieur.

À la lumière de toutes ces informations, il y a fort à parier que nous ne verrons plus nos feux de fin de soirée de la même façon.  L’important, c’est que chacun d’entre nous fassions sa part pour l’environnement, mais aussi pour notre santé et celle des gens qui nous entourent.


Jackie Beaudoin, Leclerc Assurances et Services Financiers
Sources:  Santé Montréal, Environnement et Lutte contre les changements climatiques