Nous sommes les Doyle-Désy, une petite famille québécoise qui a décidé de troquer sa vie de sédentaire pour partir à l’aventure. 

Après trois ans passés sur la route, nous prenons un temps de réflexion pour analyser notre parcours.  Il faut dire qu’en 2016, au moment de partir, nous avions beaucoup d’ambition. « À nous le monde! », nous disions-nous. Nous partions pour le Sud avec l’idée d’aller loin, très loin.

Finalement, les plans ont quelque peu changé en cours de route et, avec l’expérience, nous avons dû réévaluer nos besoins et désirs.

Année 1 sur la route en VR

Au départ, nous voulions tout voir, ce qui impliquait de rouler beaucoup.  Beaucoup trop…

C’est ainsi que nous avons vite réalisé que d’avaler des kilomètres, ça n’était pas vraiment notre tasse de thé.  Toutefois, de rouler moins apportait aussi son lot de frustrations car nous devions accepter le fait que, même si c’est juste à côté, nous ne pouvions pas nous permettre de tout visiter.  De ce fait, certains endroits ont dû être mis sur la liste des visites à faire une prochaine fois.

Notre conclusion, lors de cette première année, a été que de parcourir des milliers de kilomètres, ça n’était pas pour nous.

Année 2 sur la route en VR

L’année suivante, nous sommes allés à l’autre extrême :  sept mois au même endroit.  Cela a d’ailleurs permis aux enfants de fréquenter l’école et d’apprendre l’espagnol.

Toutefois, nous étions toujours tenaillés par le goût de l’aventure alors nous avons opté pour quelques déplacements en avion; les vols internes au Mexique étant très abordables.  Cela nous a permis de visiter des coins plus éloignés en nous promettant d’y revenir avec notre VR.

Notre conclusion, lors de cette deuxième année, a été que le Mexique était une région incroyablement grande et diversifiée et que nous étions loin d’en avoir fait le tour.

Année 3 sur la route en VR

Cette fois-ci, nous avons opté pour plus d’équilibre :  pas trop de route, mais pas trop longtemps au même endroit non plus.

Ainsi, nous avons passé un mois dans l’état du Oaxaca et, ensuite, trois mois au Yucatan.  Durant notre séjour, nous avons réalisé que nous préférions de loin les destinations avec baignade que les villes et les montagnes.  Il faut dire que la saison des pluies n’est pas évidente à gérer.

Finalement, après plusieurs mois, notre terre natale a commencé à nous manquer.  Notre conclusion, c’est que six mois au Mexique, c’est parfait, mais nous tenons à venir passer l’été au Québec.

La suite

Nous avons envisagé plusieurs options pour la prochaine année dont l’Amérique centrale, du sud et l’Europe, mais avec des permissions de séjour de 90 jours maximum, nous perdons immédiatement tout intérêt.  Notre regard se pose donc à nouveau sur le Mexique où nous pouvons passer l’hiver.  De plus, le coût de la vie y est inférieur, la nourriture, excellente et, on ne va pas se le cacher, c’est une destination où il y a tant à découvrir.

Alors, dès que le froid s’installera pour de bon, nous mettrons à nouveau le cap vers le Mexique pour y vivre de toutes nouvelles aventures.

Jackie Beaudoin, Leclerc Assurances et Services Financiers
Source:  Doyle-Désy (visitez roulersavie.com)